Les actualités du Mardi 02 septembre 2014 dans les métiers du web - Marmits.com - Reims

Le: 02 09 2014 à 17:31 korben.info Auteur: Korben

De l'intelligence artificielle dans nos smartphones, ce n'est pas encore pour demain. Certains pensent qu'ils sont mieux équipés parce que Siri leur raconte une bonne blague, mais la vérité, c'est que les outils que nous utilisons sont très basiques dès qu'il s'agit d'analyser et d'anticiper un comportement humain. C'est pourquoi des scientifiques des universités de […]

Cet article merveilleux et sans aucun égal intitulé : Robo Brain – Le service qui rendra intelligent votre robot ; a été publié sur Korben, le seul site qui t'aime plus fort que tes parents.

Le: 02 09 2014 à 16:29 designm.ag Auteur: Jake Rocheleau

Advertise here with BSA


I recently purchased a MacBook Pro with the infamous retina screen display. Everything does look beautiful and there is a noticeable difference in comparison to non-retina icons. However I noticed a problem using Photoshop that others in the web design field have also likely noticed.

Every new document is shown at half-size while the document view claims to be 100%.

Anyone running CS5 or below should not find this to be much of a problem. But CS6 and CC have been updated to include retina-based icons and interfaces. This creates a pixel-dense display in Photoshop(and other Adobe programs) where new documents appear twice as small instead of "regular size". Another way to put this is @1x images will appear tiny because retina Photoshop only uses @2x documents.


Advertise here with BSA

Le: 02 09 2014 à 16:01 presse-citron.net Auteur: Fredzone

Et s’il s’agissait de la vraie surprise de la rentrée ?

Le: 02 09 2014 à 15:17 korben.info Auteur: Korben

Tombé secrètement amoureux durant sa jeunesse d'une de ses camarades de classe, Sima Huapeng, passait tous ses cours à la dessiner sur ses cahiers. Des années plus tard, il est devenu développeur et a réalisé cette petite application pour lui rendre hommage. Drawwiz permet de "dessiner" des croquis de demoiselles simplement en choisissant un décor, […]

Cet article merveilleux et sans aucun égal intitulé : Drawwiz ; a été publié sur Korben, le seul site qui t'aime plus fort que tes parents.

Le: 02 09 2014 à 14:27 presse-citron.net Auteur: Setra

Google teste une fonctionnalité qui permet aux chaînes YouTube de collecter des donations.

Le: 02 09 2014 à 13:42 codrops Auteur: Mary Lou

A couple of modern and subtle tab styles and effects for your inspiration. We use pseudo-elements, SVGs and CSS transitions for some of the techniques.

Tab Styles Inspiration was written by Mary Lou and published on Codrops.

Le: 02 09 2014 à 13:37 presse-citron.net Auteur: Setra

ZenWatch, c’est le nom de la montre intelligente que le constructeur ASUS va dévoiler demain lors de l’IFA 2014, à Berlin.

Le: 02 09 2014 à 13:00 presse-citron.net Auteur: Setra

Microsoft publie un nouveau teaser. Il pourrait s’agir de celui d’un « selfie phone » appelé Nokia Lumia 730.

Le: 02 09 2014 à 13:00 WebLife Auteur: Baptiste

iPhone 6 : Design et composants du smartphone en vidéo ?

L’iPhone 6 sera dévoilé lors de la prochaine keynote d’Apple le 9 septembre 2014. En attendant, et alors qu’une première vidéo de Feld&Volk présentant l’esthétique du smartphone a déjà été diffusée, […]

L'article iPhone 6 : Design et composants du smartphone en vidéo ? est la propriété de Baptiste sur WebLife - Actualités internet, high-tech & startups.

Le: 02 09 2014 à 12:36 presse-citron.net Auteur: Fredzone

Meizu vient de lever le voile sur le nouveau vaisseau amiral de sa flotte. Avec de jolies finitions à la clé.

Le: 02 09 2014 à 12:18 presse-citron.net Auteur: Thomas-Estimbre

Microsoft China a décidé de prendre de l'avance sur le calendrier officiel en dévoilant le logo de Windows 9.

Le: 02 09 2014 à 11:55 sametmax.com Auteur: Sam

Angular rend l'utilisation de JS plus supportable, mais possède une très grosse courbe d'apprentissage bien pentue, avec des ressources vraiment mal foutues.

Le: 02 09 2014 à 11:44 presse-citron.net Auteur: Fredzone

Quand Alcatel décide d’en découdre avec Samsung.

Le: 02 09 2014 à 11:39 blogs pcsoft Auteur: info@pcsoft.fr (Guillaume BAYLE)

Les ressources pratiques ont été complétées, et incluent maintenant le TDF Tech 2014 : support de cours, exemples, vidéo. Les ressources pratiques permettent un accès direct à toutes les ressources de développement : Présentation de la LST / Liste des exemples LST / Abonnement à la LST Liste des exemples livrés...

Le: 02 09 2014 à 11:35 freebiesbug.com Auteur: Pasquale Vitiello

Looque free font

Looque is a decorative free font based on linear patterns with circular and angular edges. Designed and released by Masterfulmd.

The post Looque free font appeared first on Freebiesbug.

Le: 02 09 2014 à 11:32 freebiesbug.com Auteur: Pasquale Vitiello

Brela free font

Brela is a free font featured by a really good readibility. It comes in regular and bold weights. Designed and released by Makarska Estudio.

The post Brela free font appeared first on Freebiesbug.

Le: 02 09 2014 à 11:27 freebiesbug.com Auteur: Pasquale Vitiello

3 Macbook Air mockups

A set of 3 Macbook Air mockups created with smart objects that allows you to easily add your screenshots. Free PSD released by Oxygenna.

The post 3 Macbook Air mockups appeared first on Freebiesbug.

Le: 02 09 2014 à 10:53 jqueryrain.com Auteur: Admin

Wanky Pages is a page switching management with 3D/2D CSS3 transition support and jQuery.

The post wankyPages : Fancy Page Transitions with jQuery & CSS3 appeared first on jQuery Rain.

Le: 02 09 2014 à 10:47 WebdesignerNews Auteur: Cameron

Orbit is an experiment with CSS preprocessors that creates an orbit effect for DOM elements. You can tweak and customize it to make it behave the way you want.

Le: 02 09 2014 à 10:41 jqueryrain.com Auteur: Admin

In this article, I’ll be walking through a build demo that centers on two topics. The first is responsive design patterns that embrace the viewport and that improve content discoverability beyond […]

The post Responsive Off Canvas Menu with CSS3 & jQuery appeared first on jQuery Rain.

Le: 02 09 2014 à 10:24 jqueryrain.com Auteur: Admin

Formance.js is a jQuery library for formatting and validating form fields, based on / inspired by Stripe’s jQuery.payment library. Client side validation is not sufficient in any project because the […]

The post Formance.js : jQuery Formatting and Validating Form fields Plugin appeared first on jQuery Rain.

Le: 02 09 2014 à 10:18 presse-citron.net Auteur: Cyril-Bladier

Dans LinkedIn, qu'on recherche un profil, une compétence, une entreprise, un groupe… tout passe par ce moteur de recherche. D'où l'importance des mots-clés dans son profil. Explications détaillées.

Le: 02 09 2014 à 10:15 Webdesigner Depot Auteur: Cameron Chapman

Kickstarter has become a huge influencer in the startup space, as well as in the entertainment and arts industries among independent creators. Everything from movie sequels for popular TV shows to potato salad have been funded on the site, along with making a lot of dreams come true for creators and entrepreneurs. But after most […]

Le: 02 09 2014 à 10:04 cssdesignawards.com

High voltage electricity transmission is Terna's main task that, by developing the grid, benefits the local community and the entire system. Transmitting energy means transporting the produced electricity directly to where it will be used.

Le: 02 09 2014 à 10:00 WebLife Auteur: Baptiste

iWatch : Concept de la montre connectée d’Apple

Nous vous communiquions hier des informations concernant la montre connectée d’Apple connue sous le nom d’iWatch. Pour rappel, celle-ci pourrait être dévoilée en même temps que l’iPhone 6 lors de […]

Via

L'article iWatch : Concept de la montre connectée d’Apple est la propriété de Baptiste sur WebLife - Actualités internet, high-tech & startups.

Le: 02 09 2014 à 09:52 korben.info Auteur: Korben

Si vous êtes créatif dans l'âme, vous apprécierez surement ce cadeau de Disney-Pixar qui arrivera cet automne. Son nom : RenderMan. Il s'agit du soft qui existe depuis 1984 et qui a servi à réaliser tout ou une partie des effets spéciaux de Life of Pi, Ratatouille, Monstres et compagnie, World War Z, Iron Man […]

Cet article merveilleux et sans aucun égal intitulé : Renderman, le logiciel de rendu 3D de Pixar en téléchargement gratuit ; a été publié sur Korben, le seul site qui t'aime plus fort que tes parents.

Le: 02 09 2014 à 09:40 ballajack.com Auteur: Ballajack

Très populaires sur les messageries instantanées pour agrémenter le texte des messages avec de petits dessins censés exprimés des émotions (joie, mécontentement, désapprobation, symboles divers…), les émoticônes ne sont pas prévues pour être intégrées directement sur l’interface Web de Twitter pour compléter un tweet. Ces descendants des smileys sont par contre très faciles à produire […]

Le: 02 09 2014 à 09:30 WebLife Auteur: Baptiste

Google : La rentrée des classes 2014 en doodle

Google mettait dernièrement à l’honneur le physicien et astronome Anders Jonas Ångström au travers d’un doodle sur la page d’accueil de son moteur de recherche. Aujourd’hui, alors que les enfants […]

L'article Google : La rentrée des classes 2014 en doodle est la propriété de Baptiste sur WebLife - Actualités internet, high-tech & startups.

Le: 02 09 2014 à 09:05 webappers.com Auteur: Ray Cheung

Websites don’t have a single layout any more. The space you have for an image may be portrait on a laptop, landscape on a tablet, and square on a mobile – particularly if you’re using a full-screen image. If you have to use the same image file in all these contexts, your subject might be [...]

The post FocusPoint.js – jQuery Plugin for Responsive Cropping appeared first on WebAppers.

Sponsors

Professional Web Icons for Your Websites and Applications

Le: 02 09 2014 à 09:03 webappers.com Auteur: Ray Cheung

Plain Pattern is An SVG based seamless pattern maker. This is currently a work in progress with more features to be added soon. It has been tested on IE 10/11 and the latest versions of Chrome, Firefox and Safari. Not fully tested yet on iOS and Android devices. Requirements: SVG Images Demo: http://www.kennethcachia.com/plain-pattern/ License: License [...]

The post Plain Pattern – An SVG Based Seamless Pattern Maker appeared first on WebAppers.

Sponsors

Professional Web Icons for Your Websites and Applications

Le: 02 09 2014 à 08:15 WebLife Auteur: Anne

La Poste Mobile : La musique en illimité dans ses forfaits

La Poste Mobile saute le pas et proposera prochainement la musique en illimité dans certains de ses forfaits grâce à un partenariat avec Universal Music. Rien de révolutionnaire puisque certains […]

Via

L'article La Poste Mobile : La musique en illimité dans ses forfaits est la propriété de Anne sur WebLife - Actualités internet, high-tech & startups.

Le: 02 09 2014 à 08:00 WebLife Auteur: Anne

Cdiscount lance sa tablette à moins de 50€

Si vous souhaitez vous offrir une tablette tactile, sachez que les prix sont très variables. De plus, si vous avez un budget limité, les tablettes sous la barre des 100€ […]

Via

L'article Cdiscount lance sa tablette à moins de 50€ est la propriété de Anne sur WebLife - Actualités internet, high-tech & startups.

Le: 02 09 2014 à 07:36 presse-citron.net Auteur: Setra

Un script appelé iBrute pourrait être à l’origine des vols de photos (très) intimes de Jennifer Lawrence, Mary E. Winstead et d’autres célébrités.

Le: 02 09 2014 à 06:39 presse-citron.net Auteur: Setra

Selon un employé de Rockstar Games, la date de sortie de GTA V pour PC n’a pas changé.

Le: 02 09 2014 à 00:49 Framablog Auteur: aKa

OpenStreetMap vient de fêter souffler sa dixième bougie (et la communauté française vous invite à célébrer cela le lundi 8 septembre à Numa Paris).

Et comme le souligne Glyn Moody dans l’article traduit ci-dessous, on est bien content qu’il soit là parce qu’on ne peut pas compter sur Google pour aborder la cartographie sous l’angle des biens communs…


OpenStreetMap 10 ans


OpenStreetMap : le prochain projet libre vraiment indispensable

OpenStreetMap: the Next Truly Indispensable Open Project

Glyn Moody - 28 août 2014 - ComputerWorld
(Traduction : Narcisse, rocherd, aKa, PxlCtzn, Asta, fal7i, Piup, yoLotus, Mooshka, tetrakos, Mooshka, Jeff_, Omegax, Goofy, yaap, GregR + 4 anonymes)

L’année dernière, je décrivais OpenStreetMap (OSM) comme « la cartographie open source » » À l’occasion des dix ans du projet, j’aimerais me pencher plus avant sur cet exemple important de collaboration ouverte et expliquer en quoi il est selon moi destiné à devenir le prochain projet ouvert absolument incontournable.

Tout d’abord, un peu d’histoire ; pour fêter l’anniversaire d’OSM, TechCrunch a réalisé une excellente interview de Steve Coast, le fondateur du projet. Voici comment tout a commencé :

L’idée de départ était très très simple. J’avais un GPS sur mon portable mais l’on ne pouvait pas en faire grand-chose car il ne contenait aucune donnée. On pouvait télécharger l’image d’une carte, mais si l’on voulait faire quoi que ce soit d’un peu utile comme demander à l’ordinateur d’identifier la route sur laquelle on se trouvait ou de nous guider à chaque intersection, c’était impossible car il n’y avait pas de données cartographiques. Je me suis donc dit : pourquoi ne pas créer des données cartographiques ? Avec un GPS, il suffit de passer en voiture, en vélo ou à pied sur toutes les routes, tous les chemins et utiliser ces informations pour créer une carte. J’établis un petit bout de carte là où j’habite et tu établis un petit bout de carte là où tu habites et nous construisons tout cela comme un puzzle géant — et accessoirement, on le met à disposition gratuitement. Tout comme Wikipédia qui développait une encyclopédie de façon très similaire ; j’ai copié beaucoup d’éléments utilisés par Wikipédia — comme la licence libre, la possibilité que tout le monde puisse contribuer, etc.

Bien que Coast évoque ici Wikipédia, GNU/Linux a également joué un rôle déterminant dans le développement du projet :

J’ai fait beaucoup d’interventions. Les groupes d’utilisateurs de Linux étaient très à la mode — les gens se retrouvaient le samedi après-midi pour discuter de Linux. Ils connaissaient déjà une bonne partie de l’histoire puisqu’ils connaissaient l’open source et avaient des connaissances informatiques. Il n’était donc pas très difficile de leur expliquer ce que faisait OpenStreetMap. À partir de là, je suis intervenu dans des conférences sur la cartographie. J’ai arrêté de compter après environ 500 interventions. J’avais l’habitude de mettre le chiffre sur ma première diapo.

L’existence préalable des communautés Linux a permis à Coast d’avancer dans leur sillage. Comme il le souligne, les idées fondatrices comme la collaboration et le fait que le produit fini soit libre étaient les mêmes, il n’a donc pas bataillé pour convaincre. C’est un autre bon exemple de l’aspect déterminant du succès de GNU/Linux sur celui des autres choses « ouvertes » — le contenu ouvert, les données ouvertes, l’accès ouvert et OpenStreetMap.

L’autre parallèle intéressant avec la montée de GNU/Linux est que Coast travaille maintenant pour Telenav, une entreprise développant un logiciel de navigation (il a aussi travaillé pour Microsoft pendant un temps, curieux…). Telenav a apparemment embauché plusieurs acteurs clés d’OSM, tout comme des entreprises comme Red Hat ont employé des bidouilleurs du noyau de Linux à ses débuts. Dans l’interview TechCrunch, Coast explique les principaux défis actuels :

Il manque plusieurs choses à OpenStreetMap. Des informations de navigation comme les rues à sens unique, les restrictions horaires ou les limites de vitesse. Il manque aussi des adresses. Telenav a beaucoup de tracés GPS. Nous traitons ces tracés en informations pour la navigation. Si vous prenez toutes les personnes qui voyagent sur une nationale et qu’elles vont toutes à 90 km/h, vous savez que c’est probablement la vitesse limite. Si personne ne tourne à gauche à une intersection, c’est probablement qu’il y a une interdiction de tourner à cet endroit.

Vous pouvez donc résoudre ce problème avec les traces GPS. Cependant, les données d’adresse sont plus difficiles à utiliser. Aux États-Unis, il est possible de placer une licence sur ces données, mais, en Europe, entre autres, c’est plus difficile. Aux États-Unis, le gouvernement fédéral est comparable à une organisation du domaine public, et cela transpire sur les gouvernements locaux. Vous pouvez en obtenir les données. Tous les autres pays essayent de s’approprier les données cartographiques. Aux États-Unis, la plupart des adresses sont prévisibles. Dans le reste du monde, ce n’est pas aussi simple. Au Japon, les numéros de rue sont à la fois basés sur le bloc et l’âge de la maison. La première maison a le numéro un, la suivante le deux, et ainsi de suite. De fait, il est plus difficile de prédire où se trouvent les choses.

C’est quelque chose que beaucoup de personnes cherchent à résoudre, donc j’imagine que ce sera résolu un de ces jours ; et il existe beaucoup de façons intéressantes de le faire. Vous pouvez faire intervenir la communauté pour obtenir ces données, vous pouvez payer des gens pour les collecter mais, je pense qu’au final, la solution sera un mix de plusieurs choses. Par exemple, à chaque fois que vous utilisez une application qui vous permet de vous géolocaliser, vous signalez que tel restaurant à telle adresse se trouve à tel endroit.

Cela nous amène directement au futur d’OSM : que peut ajouter OSM à ses données géographiques de base - et que faut-il ajouter ? Doit-on, par exemple, chercher à coller au fonctionnement de Google Maps en tous points, y compris la navigation (point qui est visiblement important pour Coast) ou même l’imagerie satellitaires ? La première semble réellement faisable, et peut être que des drones bon marché pourraient être utilisés par la communauté pour la seconde. Mais que pourrions-nous ajouter encore ?

Comme je l’ai écrit l’an dernier, je pense qu’OSM devrait essayer de devenir l’infrastructure open source du monde mobile, comme GNU/Linux l’a fait pour la précédente génération d’ordinateurs (et pour la plateforme mobile dominante, Android). le service Waze donne une assez bonne idée de ce que cela pourrait être :

Le concept de Waze est la contribution au bien commun quand vous êtes sur la route.

En connectant les conducteurs les uns aux autres, nous aidons les gens à créer des communautés locales de conducteurs qui travaillent ensemble pour améliorer la qualité de conduite de chacun au quotidien. Cela leur permet d’éviter la frustration de rester bloqués par des bouchons ou un barrage de police, ou de gagner 5 minutes sur leur trajet quotidien en leur montrant un nouveau trajet dont ils ne connaissaient même pas l’existence.

Alors, comment ça fonctionne ?

Après avoir saisi l’adresse de destination, les utilisateurs n’ont qu’à conduire avec l’application lancée sur leur téléphone afin de contribuer passivement à mettre à jour les informations liées au trafic et aux autres informations de la route. Mais ils peuvent aussi être actifs en partageant un état de la route comme un accident, un barrage de police ou tout autre danger sur leur chemin, ce qui aide les autres usagers à savoir ce qui se passe sur leur trajet.

En plus de la communauté de conducteurs locaux utilisant l’application, Waze profite aussi d’une communauté active éditant la carte en ligne afin d’assurer que les environs soient aussi à jour que possible.

Même si cela met l’accent sur les données routières issues des voitures, le processus se généralise à toute forme de transport. Waze porte sur l’utilisation d’une application sur périphériques mobiles pour produire en temps réel et de manière participative des informations à jour sur les déplacements et les lieux. C’est une bonne idée, avec une erreur fatale : l’énorme quantité des données uniques fournies par les utilisateurs de Waze appartiennent à Waze : c’est un cas classique où les utilisateurs créent le service pour ensuite laisser quelqu’un d’autre en gérer la valeur. Voilà pour « la contribution “au bien commun” ».

Les choses sont pires depuis que Waze fait maintenant partie de Google, car cela veut dire que toutes ces informations incroyablement personnelles à propos de vous et de vos compagnons de voyage sont envoyées aux machines avides de Google, dans le but d’être traitées, liées et analysées pour révéler plus de choses sur les gens qu’ils ne le pensent probablement.

En fait, le problème avec Google est encore plus vaste depuis qu’il possède le service de cartographie qui domine le monde de la cartographie exactement comme le fait Microsoft Windows dans le monde du système d’exploitation grand public. Même avant qu’il n’achète Waze, Google encourageait ses utilisateurs à contribuer à « l’amélioration » de l’entreprise, qui en conserve la plupart des bénéfices, comme il le fait avec la quasi-totalité des ses services « gratuits ».

Mikel Maron nous a avertis du danger de cette approche pour OSM — et pour nous — depuis 2011, lorsqu’il a écrit un billet intitulé « Nous devons empêcher Google d’exploiter les communautés ouvertes »

La stratégie de Google est de construire un marché en Afrique en s’appropriant des méthodes de la communauté des données ouvertes tout en laissant à l’entreprise le contrôle de ce qui mérite d’être une ressource partagée. Ils ciblent spécifiquement les gouvernements et les ONG, proposant de « cartographier leurs pays gratuitement », mais en gardant les résultats et en attirant les consommateurs.

Ce qui me dérange le plus, c’est qu’ils ont copié OpenStreetMap de manière flagrante. Premièrement, leur produit MapMaker est directement calqué sur OSM, mais avec une licence restrictive pour les données qui fait en sorte que vous ne puissiez pas les utiliser comme bon vous semble. Ensuite, ils ont volé l’idée des Carto-parties, un concept unique et un nom que nous avons développé. Enfin, ils ont même copié des initiatives visant à cartographier des bidonvilles, comme Map Kibera.

Ce ne sont pas des choses qui importent uniquement aux geeks de la cartographie. Maron donne un très bon exemple concernant l’importance de la cartographie dans notre société. Il nous invite à comparer la carte de Google d’une zone particulièrement digne d’intérêt à l’heure actuelle — Gaza — avec celle d’OSM. Quand la première montre une grosse grille de rues anonymes, sans aucun détail, et donc aucune humanité quelle qu’elle soit, celle d’OSM ne se contente pas de montrer le nom de la plupart des principales rues et bâtiments, mais montre aussi la présence actuelle des bâtiments — une représentation exacte de la population et des vies qu’ils contiennent. En d’autres mots, les cartes sont très politiques et il est important qu’elles ne soient pas contrôlées par quelques entités commerciales.

Dans un article paru cette année dans le Guardian, Serge Wroclawski se penche sur ce problème et suggère à quel point l’importance d’OSM est vitale ici. Il distingue trois motifs d’inquiétude à propos des cartes fournies par Google (ou par une autre société quelconque) :

Qui décide de ce qui s’affiche sur Google Maps ? C’est Google, bien sûr. J’ai entendu cette préoccupation lors d’une rencontre avec une collectivité locale en 2009 : le souci portait sur le choix par Google des commerces affichés dans Google Maps. Les personnes présentes à cette réunion avaient raison d’être inquiètes, car les pouvoirs publics doivent rester impartiaux. En sous-traitant leurs cartes, ils en donneraient le contrôle à des tiers.

Il semble inévitable que Google se mette à monétiser les recherches géographiques, avec des résultats premium ou de l’affichage prioritaire — si ce n’est pas déjà en place (est-ce une coïncidence si, quand je cherche « petit-déjeuner » près de mon domicile, la chaîne Subway est le premier résultat ?)

C’est le problème habituel du contrôle. Si le logiciel sur votre ordinateur n’est pas un logiciel libre, ce n’est pas réellement votre ordinateur, mais juste un que le fournisseur de logiciel propriétaire vous autorise à utiliser d’une certaine façon, définie par lui.

Le second problème concerne la localisation. Qui définit où se situe un quartier ou si oui on non vous devriez vous y rendre ? Ce problème a été soulevé par l’American Civil Liberties (ACLU) quand les algorithmes d’un fournisseur d’itinéraires (en voiture, en vélo ou à pied) prenaient en compte le fait qu’un quartier était considéré comme « sûr » ou « dangereux » pour éditer ses trajets. Cela soulève la question de qui détermine ce qui fait un quartier « sûr » ou non ou si le terme « sûr » cache quelque chose de plus grave.

On peut étendre cet avis à Gaza : les cartes ne sont pas seulement un ensemble de données mais représentent un point de vue. Bien qu’une carte totalement neutre soit probablement impossible, on peut au moins la faire aussi ouverte que possible. La façon dont les cartes sont élaborées pose aussi problème finalement, et la façon dont les métadonnées peuvent être bien ou mal utilisées… d’autant plus crucial dans un monde post-Snowden :

Les fournisseurs de cartes ont une propension à collecter des informations vous concernant avec des méthodes que vous pourriez ne pas apprécier. Google et Apple amoncellent toutes vos données géographiques quand vous utilisez leurs services. Ils peuvent les utiliser pour améliorer la précision de leurs cartes mais Google a déjà annoncé qu’il utiliserait ces données pour calculer la corrélation entre les recherches que vous effectuez et les endroits où vous vous rendez. Avec plus de 500 millions de smartphones sous Android en cours d’utilisation, cela représente une masse énorme d’informations collectées à l’échelle individuelle à propos des habitudes des gens : s’ils se baladent occasionnellement, s’ils effectuent un changement dans les transports en commun pour aller travailler, s’ils se rendent chez le médecin ou peut-être s’ils participent à une manifestation.

Ce n’est pas un problème avec OSM, qui ne collecte que les données de base dont il a besoin pour créer les cartes, sans intentions cachées.

Comme l’indique ce qui précède, du moins je l’espère, le succès mondial d’OSM nous concerne tous autant que le succès de GNU/Linux dans le monde du logiciel. Nous avons besoin d’une source complète et indépendante de données et d’informations géoréférencées. Durant ces dix années d’existence, OpenStreetMap a largement progressé dans ce sens ; c’est dans notre intérêt à tous de l’aider à prospérer et grandir jusqu’à ce qu’elle réussisse et devienne aussi incontournable que GNU/Linux l’est aujourd’hui.