La procédure ressemble à celle des fiches d'établissements de Google. Prêtez notamment attention aux partenariats.
Le directeur technique de Tenable pour la région Europe middle east & Africa précise les effets que va provoquer la création de l'european union vulnerability database sur les entreprises.
Si l'idée de concevoir des robots à notre image ne date pas d'hier, la discipline connaît dernièrement un essor spectaculaire, permis par les progrès de l'IA générative.
Amazon Redshift, Databricks, Microsoft Fabric, Snowflake... Tour d'horizon des principales plateformes de données en mode cloud. Leurs points forts et leurs points faibles.
Web development in 2025 isn't just changing—it's mutating. If you’re not orchestrating AI, ditching bloated frameworks, and thinking beyond screens, you're already obsolete. Here's what's next (and why it's coming faster than you think).
Vous est-il déjà arrivé de vous demander ce qui existait avant le (World Wide) Web que nous connaissons aujourd'hui ? Avant que les navigateurs graphiques ne deviennent la norme. Vous aviez déjà entendu parler de Netscape, Mosaic, voire du premier navigateur qui fut World Wide Web lui même. Mais saviez-vous qu'il existait une autre technologie prometteuse pouvant organiser l'information en ligne ? ⨠Gopher â¨
Véritable pionnier de l'Internet, Gopher a connu son heure de gloire avant de sombrer dans une relative obscurité. En anglais, Gopher fait référence aux animaux appelés les Géomyidés ou encore gaufres à poche, rats à poche.
(Photo par Nina)
Gopher a été créé en 1991 à l'Université du Minnesota par une équipe dirigée par Mark P. McCahill. Selon la légende, son nom est un jeu de mots astucieux : il fait référence à la fois au verbe go for
(aller chercher), qui décrit sa fonction, et à la mascotte de l'université (le Golden Gopher).
L'objectif de Gopher était simple : proposer un système de distribution de documents facile à utiliser et à mettre en œuvre. Contrairement à la complexité naissante du web, Gopher proposait une hiérarchie de menus textuels. Imaginez une série de dossiers et de fichiers, comme sur votre ordinateur. Pour trouver une information, vous naviguiez de menu en sous-menu jusqu'à atteindre le document final (texte, image, ou même son). C'était bien évidemment inspiré des façon de penser de l'époque et des interfaces que l'on pouvait rencontrer dans les menus, sous-menus, sous-sous-menus. Mais tout était organisé de manière logique et prévisible, sans se reposer sur les (anarchiques ?) liens hypertextes.
Il existait même un moteur de recherche nommé Veronica !
Gopher reposait sur plusieurs atouts bien pensés ð
Cependant, cette simplicité est devenue sa plus grande faiblesse ð
Le protocole Gopher est très simple comparé à HTTP. Une communication avec un serveur Gopher se résume à une seule chose : le client envoie une chaîne de caractères qui identifie la ressource demandée, et le serveur répond en envoyant la liste du menu ou le fichier lui-même. Le port TCP 70 fut assigné par la RFC 1436, tandis que le 80 reviendra bien entendu à HTTP.
Voici à quoi ressemble une réponse pour un menu :
iBienvenue sur le serveur Gopher ! fake (NULL) 0
1Documents importants /docs gopher.exemple.com 70
0À propos de ce serveur /about.txt gopher.exemple.com 70
9Image du jour /image.gif gopher.exemple.com 70
Chaque ligne représente un item du menu et contient :
i
pour info, 1
pour un sous-menu, 0
pour un fichier texte, 9
pour une image binaire... ce qui ne laissait pas beaucoup de place à la folie)Cette simplicité en mode texte a permis de créer rapidement des clients et des serveurs. Vous pouvez le tester très facilement avec curl
qui est un outil en ligne de commande extrêmement courant lorsqu'on développe, et qui est très connu pour son support HTTP mais moins pour celui de Gopher, et pourtant, cela fonctionne parfaitement :
curl gopher://gopher.floodgap.com/
La venue du "World Wide Web" a fait disparaître Gopher.
En 1993, le lancement du navigateur Mosaic a tout changé. Pour la première fois, les utilisateurs pouvaient "voir" des images directement intégrées dans le texte, cliquer sur des liens et profiter d'une expérience visuelle "riche" même si très fade par rapport à ce qu'on peut obtenir aujourd'hui. Gopher était très austère et... dépassé.
La même année, l'Université du Minnesota a annoncé son intention de demander des frais de licence pour l'utilisation commerciale du logiciel serveur Gopher, ce qui n'a jamais été une bonne idée sur internet : bien que cette décision ait été annulée, elle a créé un climat de méfiance et les entreprises s'en sont détournées ; tandis que le CERN annonçait que la technologie web serait libre de droits pour tous et pour toujours. Le choix était facile à faire.
Gopher a également inspiré le plus récent protocole Gemini pour accéder à des documents distants.
Gopher est-il complètement mort ? Pas tout à fait. Comme toujours, il subsiste une petite communauté de passionnés qui continue de faire vivre le *Gopherspace". Quelques centaines de serveurs sont encore actifs, maintenus par des amateurs d'informatique rétro.
Il est encore possible de naviguer sur Gopher :
Cet univers parallèle de Gopher est un extrait intriguant de ce qu'aurait pu être Internet : un espace plus lent, plus structuré, entièrement textuel et décentralisé.
Vous est-il déjà arrivé de vous demander ce qui existait avant le (World Wide) Web que nous connaissons aujourd'hui ? Avant que les navigateurs graphiques ne deviennent la norme. Vous aviez déjà entendu parler de Netscape, Mosaic, voire du premier navigateur qui fut World Wide Web lui même. Mais saviez-vous qu'il existait une autre technologie prometteuse pouvant organiser l'information en ligne ? ⨠Gopher â¨
Véritable pionnier de l'Internet, Gopher a connu son heure de gloire avant de sombrer dans une relative obscurité. En anglais, Gopher fait référence aux animaux appelés les Géomyidés ou encore gaufres à poche, rats à poche.
(Photo par Nina)
Gopher a été créé en 1991 à l'Université du Minnesota par une équipe dirigée par Mark P. McCahill. Selon la légende, son nom est un jeu de mots astucieux : il fait référence à la fois au verbe go for
(aller chercher), qui décrit sa fonction, et à la mascotte de l'université (le Golden Gopher).
L'objectif de Gopher était simple : proposer un système de distribution de documents facile à utiliser et à mettre en œuvre. Contrairement à la complexité naissante du web, Gopher proposait une hiérarchie de menus textuels. Imaginez une série de dossiers et de fichiers, comme sur votre ordinateur. Pour trouver une information, vous naviguiez de menu en sous-menu jusqu'à atteindre le document final (texte, image, ou même son). C'était bien évidemment inspiré des façon de penser de l'époque et des interfaces que l'on pouvait rencontrer dans les menus, sous-menus, sous-sous-menus. Mais tout était organisé de manière logique et prévisible, sans se reposer sur les (anarchiques ?) liens hypertextes.
Il existait même un moteur de recherche nommé Veronica !
Gopher reposait sur plusieurs atouts bien pensés ð
Cependant, cette simplicité est devenue sa plus grande faiblesse ð
Le protocole Gopher est très simple comparé à HTTP. Une communication avec un serveur Gopher se résume à une seule chose : le client envoie une chaîne de caractères qui identifie la ressource demandée, et le serveur répond en envoyant la liste du menu ou le fichier lui-même. Le port TCP 70 fut assigné par la RFC 1436, tandis que le 80 reviendra bien entendu à HTTP.
Voici à quoi ressemble une réponse pour un menu :
iBienvenue sur le serveur Gopher ! fake (NULL) 0
1Documents importants /docs gopher.exemple.com 70
0À propos de ce serveur /about.txt gopher.exemple.com 70
9Image du jour /image.gif gopher.exemple.com 70
Chaque ligne représente un item du menu et contient :
i
pour info, 1
pour un sous-menu, 0
pour un fichier texte, 9
pour une image binaire... ce qui ne laissait pas beaucoup de place à la folie)Cette simplicité en mode texte a permis de créer rapidement des clients et des serveurs. Vous pouvez le tester très facilement avec curl
qui est un outil en ligne de commande extrêmement courant lorsqu'on développe, et qui est très connu pour son support HTTP mais moins pour celui de Gopher, et pourtant, cela fonctionne parfaitement :
curl gopher://gopher.floodgap.com/
La venue du "World Wide Web" a fait disparaître Gopher.
En 1993, le lancement du navigateur Mosaic a tout changé. Pour la première fois, les utilisateurs pouvaient "voir" des images directement intégrées dans le texte, cliquer sur des liens et profiter d'une expérience visuelle "riche" même si très fade par rapport à ce qu'on peut obtenir aujourd'hui. Gopher était très austère et... dépassé.
La même année, l'Université du Minnesota a annoncé son intention de demander des frais de licence pour l'utilisation commerciale du logiciel serveur Gopher, ce qui n'a jamais été une bonne idée sur internet : bien que cette décision ait été annulée, elle a créé un climat de méfiance et les entreprises s'en sont détournées ; tandis que le CERN annonçait que la technologie web serait libre de droits pour tous et pour toujours. Le choix était facile à faire.
Gopher a également inspiré le plus récent protocole Gemini pour accéder à des documents distants.
Gopher est-il complètement mort ? Pas tout à fait. Comme toujours, il subsiste une petite communauté de passionnés qui continue de faire vivre le *Gopherspace". Quelques centaines de serveurs sont encore actifs, maintenus par des amateurs d'informatique rétro.
Il est encore possible de naviguer sur Gopher :
Cet univers parallèle de Gopher est un extrait intriguant de ce qu'aurait pu être Internet : un espace plus lent, plus structuré, entièrement textuel et décentralisé.
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Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à … Lire la suite
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Près de cinquante magasins sont présents dans toute la France.
Le seuil à ne pas franchir a enfin été déterminé par une vaste étude internationale. Un cap décisif pour la santé mentale des jeunes vient d'être confirmé.
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La rédaction de FRENCHWEB.FR a enquêté cet été sur les activités de lobbying des géants américains de la tech auprès des institutions européennes. Nous ouvrons cette série spéciale de pré-rentrée avec un premier épisode consacré à l’un des acteurs les plus influents : Meta. Ainsi avec plus de 10 millions d’euros dépensés en lobbying sur …
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Le tribunal de commerce de Paris a placé KOMODOR STUDIOS, maison mère de Dogami, en redressement judiciaire le 27 mars 2025. Selon nos informations la seule offre de reprise présentée est celle de PyratzLabs, le startup studio qui avait cofondé Dogami en 2021 et qui cherche aujourd’hui à en racheter les actifs. Dogami s’était imposée …
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