Libération de Google, le feuilleton continue… Après la messagerie (Gmail -> BlueMind) et nos listes de discussion (GoogleGroups -> Sympa), l’étau se desserre aujourd’hui sur notre outil de statistiques web.
Avant, donc, nous utilisions Google Analytics pour l’ensemble de notre réseau, comme près de… 70% des autres sites[1] ! C’était “gratuit”, c’était pratique (un simple bout de code à poser) et roule ma poule. Mais, la communauté du Libre le sait bien, le confort a un prix : celle de notre liberté d’utilisateur. Le site Don’t Track Us, par exemple, explique images à l’appui le processus de collecte massive des nos données personnelles par Google via Analytics et, avant même que n’éclate l’affaire Snowden, il faut bien reconnaître que cela fait peur.
En autorisant Google à surveiller ainsi les visiteurs de notre réseau, nous participions indirectement à engrosser la bête alors que nous tenons un discours opposé dans les colonnes de ce blog. Faites ce que je dis et non ce que je fais, là encore ça n’était plus possible de poursuivre dans ces conditions. D’autant que, pas d’excuses, il existe de nombreuses alternatives libres, parmi lesquelles nous avons retenu Piwik (dont un français, Matthieu Aubry, est à l’origine soit dit en passant).
Cela ne s’est pas fait d’un claquement de doigts parce que notre réseau est aujourd’hui constitué d’une bonne cinquantaine d’applications déployées sur une quinzaine de serveurs. Nous avons ainsi installé Piwik sur l’une de nos machines virtuelles, et nous avons laissé Analytics et Piwik tourner en parallèle pendant un mois. Les retours sont bons et jusqu’à maintenant la charge a bien été tenue.
Ainsi, notre instance de Piwik nous permet de gérer les statistiques de 22 sites différents, représentant un total de plus de 30 000 pages vues par jour, tout en étant respectueux de vos données et de votre vie privée. Par exemple, nous respectons les en-têtes “Do Not Track”, qui indique à Piwik que vous ne souhaitez tout simplement pas être enregistré comme visiteur sur nos sites[2]. Par ailleurs, vos adresses IP sont anonymisées (les derniers caractères sont masqués) et nous ne conservons que 3 mois de données brutes.
Chroniquer l’aventure de notre migration Google, c’est évidemment montrer que nous tenons nos engagement de la campagne de l’automne dernier mais c’est aussi, nous l’espérons, donner des idées à d’autres d’en faire de même en témoignant que c’est possible.
Voilà, encore une bonne chose de faite. La suite au prochain épisode.
[1] Source : http://www.datanyze.com/market-share/Analytics/
[2] Pour information, le nombre de visiteurs comptabilisé avec Piwik est environ inférieur de 20% à celui comptabilisé avec Analytics, ce qui tend à montrer que nos visiteurs seraient nombreux à utiliser l’option Do Not Track.
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Amazon promet des livraisons de colis en 30 minutes chrono, d’autres rêvent de se faire livrer des pizzas, des médicaments ou de réaliser des films… L’arrestation, en février 2014, de deux jeunes hommes pour avoir fait voler des drones civils dans des zones urbaines, ranime le débat autour de ces aéronefs.
Ce tutoriel a été initialement publié en anglais par Florent Verschelde sous l'intitulé Full page video background with HTML and CSS. Quelques adaptations ont été apportées par rapport au tutoriel original.
Je voulais implémenter une vidéo d'arrière-plan occupant toute une page :
<video>
,Afin de recouvrir pleinement le viewport avec la vidéo, on pourrait utiliser JavaScript, mesurer le viewport, puis dimensionner et positionner en conséquence la vidéo.
Cependant, il existe aussi des solutions entièrement en CSS, au moins pour le cas d'usage ci-dessus. Voici l'une de ces solutions, présentée ici dans un iframe (notez que la vidéo est saccadée parce qu'elle est animée image par image, et non pas parce qu'il y a des soucis de performances). Les explications se trouvent ci-après.
Prendre un élément <video>
et le faire recouvrir le viewport est aussi facile que pour n'importe quel élément HTML, par exemple avec un positionnement fixe :
#mavideo {
position: fixed;
top: 0;
right: 0;
bottom: 0;
left: 0;
}
Cela fait bel et bien prendre à notre élément <video>
la largeur et la hauteur du viewport. Mais, si la source vidéo a un format différent de celui de l'élément <video>
(et ce sera presque certainement le cas si l'on n'utilise que la largeur et la hauteur du viewport !), on obtient un affichage de type letterbox, c'est-à-dire de vilaines bandes noires.
<video>
carré
Comment corriger ça ? On remarque d'abord que le format letterbox est très semblable à la valeur contain
de la propriété background-size
. En fait, si notre élément <video>
était un <div>
classique et la vidéo affichée une image d'arrière-plan, le comportement par défaut du navigateur serait semblable à celui-ci :
video {
background-color: black;
background-image: /* Ici, notre vidéo */;
background-position: center center;
background-size: contain;
}
À présent, si vous vous êtes familiarisés avec la propriété background-size
, vous savez qu'elle a une valeur cover
qui produit exactement le type d'effet que nous essayons d'obtenir ici. Si seulement nous pouvions utiliser le même genre de chose pour les images de contenu et les vidéos !
Et nous le pouvons… avec la proprité object-fit
. Malheureusement, il y a un écueil.
object-fit
Sous les navigateurs qui prennent en charge la propriété CSS object-fit
, nous pourrions facilement résoudre ce problème :
#mavideo {
position: fixed;
top: 0;
right: 0;
bottom: 0;
left: 0;
object-fit: cover;
}
La fonctionnalité d'object-fit
a été conçue pour les éléments liés aux médias visuels, y compris les images et les vidéos. Elle permet de dire aux navigateurs comment ils devraient faire rentrer un rectangle (la source du média) dans un autre (l'élément du média). En particulier, elle dispose des valeurs cover
et contain
, qui fonctionnent tout comme les valeurs semblables de background-size
. Il y a également une propriété object-position
, semblable à background-position
, sauf qu'elle centre tout par défaut (object-position: 50% 50%
).
Donc, object-fit
fait tout ce que nous voulons ; mais, sa prise en charge par les navigateurs est faible, à l'heure actuelle :
en danger(c'est-à-dire en danger de suppression), même si sa prise en charge par Chrome pourrait convaincre le W3C de la maintenir ;
Navigateurs | Versions | Détails |
---|---|---|
![]() |
Chrome 32+ | |
![]() |
Opera 10.6+ et 12.1- Opera 19+ Opera Mobile 11.0+ et 12.1- |
Avec le préfixe -o- entre les versions 10.6 et 12.1, sans préfixe depuis Opera 19 |
De toute façon, cela ne marchera pas tout de suite pour nos besoins. Trouvons donc une solution en CSS qui marche.
Comment fonctionne le centrage d'une vidéo, au juste ? Il y a deux situations : la vidéo pourrait avoir besoin de déborder verticalement ou horizontalement (jamais les deux à la fois, ce serait du gâchis).
Une image pour aider à comprendre le propos :
Si le format du viewport est plus grand que celui de la vidéo, la vidéo débordera en haut et en bas (premier exemple). Si le format du viewport est plus petit, la vidéo débordera sur la gauche et la droite.
À condition de connaître déjà le format de la vidéo, nous pouvons coder ceci en CSS (notez que nous aurons besoin de coder en dur le format — aspect ratio — de la vidéo dans les media queries) :
#mavideo {
position: fixed;
top: 0;
left: 0;
}
@media (min-aspect-ratio: 16/9) {
#mavideo {
width: 100%;
height: auto; /* En pratique : supérieur à la hauteur du viewport */
}
}
@media (max-aspect-ratio: 16/9) {
#mavideo {
width: auto; /* En pratique : supérieur à la largeur du viewport */
height: 100%;
}
}
Avec cela, nous avons les bonnes dimensions, pleinement responsive, pour notre vidéo, quelles que soient les dimensions du viewport. Mais, elle n'est pas encore centrée.
Nous pourrions essayer de centrer la vidéo en utilisant des valeurs négatives pour top
(ou margin-top
) ou left
(ou margin-left
) ; mais, il n'est pas facile de décaler la vidéo du bon nombre de pixels en toutes circonstances. J'ai essayé d'utiliser calc()
et les unités relatives au viewport : ça marchait sous Firefox, mais pas sous Chrome et Safari, et le code produit était, dans l'ensemble, très obscur. Ce n'était pas une bonne solution.
Alors, comment centrer un truc plus large ou plus haut que le viewport si nous n'en connaissons pas les dimensions exactes ? Facile ! Nous créons un conteneur à la fois plus grand que la vidéo et le viewport.
Voici l'idée en image :
Les pointillés représentent encore notre viewport, le rectangle clair notre vidéo et la zone foncée notre conteneur. Nous pouvons alors utiliser n'importe quelle technique de centrage en CSS (par exemple, flexbox) pour centrer la vidéo à l'intérieur du conteneur.
Mais, savez-vous ce qui fonctionne comme un conteneur qui centre automatiquement une vidéo ? L'élément <video>
! Nous pouvons donc sauter la création d'un <div>
et l'utilisation des techniques de centrage en CSS ! À présent, nous n'avons besoin que de rendre beaucoup trop haut ou beaucoup trop large notre élément <video>
et laisser le navigateur se charger de centrer automatiquement et par défaut (cela agit un peu comme un <div>
avec une image d'arrière-plan à laquelle s'appliquerait background-size: contain
).
#mavideo {
position: fixed;
top: 0;
left: 0;
width: 100%;
height: 100%;
}
@media (min-aspect-ratio: 16/9) {
#mavideo {
height: 300%;
top: -100%;
/* Ou bien height: 200%; top: -50%; */
/* Ou bien height: 400%; top: -150%; */
}
}
@media (max-aspect-ratio: 16/9) {
#mavideo {
width: 300%;
left: -100%;
/* Ou bien width: 200%; left: -50%; */
/* Ou bien width: 400%; left: -150%; */
}
}
Cela fonctionnera à merveille. Mais, je recommanderais également d'utiliser un conteneur <div>
pour envelopper la vidéo et donner à ce conteneur les dimensions du viewport (cf. les pointillés). Pourquoi, vous demandez-vous ? Parce que si vous voulez ajouter des boutons scriptés avec votre vidéo, ou tous autres métadonnée ou contenu que vous voulez afficher par-dessus la vidéo quand elle est jouée, cela s'avérera utile. Alors, utilisons une configuration légèrement plus verbeuse :
<div id="video-fond">
<video controls>
<!-- Source vidéo par défaut -->
<source type="video/mp4" src="mavideo.mp4" media="(orientation: landscape)">
<source type="video/webm" src="mavideo.webm" media="(orientation: landscape)">
<!-- Utilisez des sources vidéo carrées pour économiser la bande passante -->
<source type="video/mp4" src="mavideo_carree.mp4" media="(orientation: portrait)">
<source type="video/webm" src="mavideo_carree.webm" media="(orientation: portrait)">
</video>
<!-- Ici les boutons ou les métadonnées -->
</div>
Dans cet exemple, je suggère que vous pourriez utiliser une source vidéo différente pour le mode portrait. Bien entendu, vous pourriez vouloir ne pas utiliser du tout ce type d'affichage de vidéo en pleine page ou d'arrière-plan vidéo sur de petits écrans et/ou en mode portrait.
Je ne vais pas détailler ces cas d'usage ni les solutions, mais vous aurez besoin d'adapter en conséquence les media queries, et sans doute votre code d'initialisation JavaScript.
object-fit
, après tout
Bien que cette technique de centrage soit plutôt sympathique, object-fit
est, en fait, plus fiable (particulièrement pour de très hauts ou de très larges viewports). Elle pourrait également être mieux performante sous Chrome ou, à l'avenir, sous les navigateurs en général : puisqu'elle est faite pour ce genre de chose, les développeurs de navigateur pourraient optimiser pour cette dernière, et non pas pour notre technique virant légèrement au hack.
Puisque nous nous tournons vers l'avenir, et en ciblant également les versions récentes de Chrome, nous pouvons utiliser la règle CSS @supports
pour détecter la prise en charge d'object-fit
et écraser certains styles.
#video-fond {
overflow: hidden;
position: fixed;
top: 0;
right: 0;
bottom: 0;
left: 0;
}
#video-fond > video {
width: 100%;
height: 100%;
position: absolute;
top: 0;
left: 0;
}
/* 1. Pas de support d'object-fit */
@media (min-aspect-ratio: 16/9) {
#video-fond > video {
height: 300%;
top: -100%;
}
}
@media (max-aspect-ratio: 16/9) {
#video-fond > video {
width: 300%;
left: -100%;
}
}
/* 2. En cas de support d'object-fit, écrase les règles en (1) */
@supports (object-fit: cover) {
#video-fond > video {
width: 100%;
height: 100%;
top: 0;
left: 0;
object-fit: cover;
}
}
Et… ça y est !
Vous pouvez redimensionner la fenêtre de votre navigateur pendant que la vidéo est jouée. Si vous essayez sous Firefox / Safari / IE d'une part, et sous Chrome d'autre part, vous pourrez remarquer que la dimension de 300 % ne suffit pas à bien gérer des viewports extrêmement étroits (sous Firefox / Safari / IE), alors que, sous Chrome, object-fit: cover
fonctionne, même dans ces derniers cas.
Retrouvez l'intégralité de ce tutoriel multi-pages en ligne
Ce tutoriel a été initialement publié en anglais par Florent Verschelde sous l'intitulé Full page video background with HTML and CSS. Quelques adaptations ont été apportées par rapport au tutoriel original.
Je voulais implémenter une vidéo d'arrière-plan occupant toute une page :
<video>
,Afin de recouvrir pleinement le viewport avec la vidéo, on pourrait utiliser JavaScript, mesurer le viewport, puis dimensionner et positionner en conséquence la vidéo.
Cependant, il existe aussi des solutions entièrement en CSS, au moins pour le cas d'usage ci-dessus. Voici l'une de ces solutions, présentée ici dans un iframe (notez que la vidéo est saccadée parce qu'elle est animée image par image, et non pas parce qu'il y a des soucis de performances). Les explications se trouvent ci-après.
Prendre un élément <video>
et le faire recouvrir le viewport est aussi facile que pour n'importe quel élément HTML, par exemple avec un positionnement fixe :
#mavideo {
position: fixed;
top: 0;
right: 0;
bottom: 0;
left: 0;
}
Cela fait bel et bien prendre à notre élément <video>
la largeur et la hauteur du viewport. Mais, si la source vidéo a un format différent de celui de l'élément <video>
(et ce sera presque certainement le cas si l'on n'utilise que la largeur et la hauteur du viewport !), on obtient un affichage de type letterbox, c'est-à-dire de vilaines bandes noires.
<video>
carré
Comment corriger ça ? On remarque d'abord que le format letterbox est très semblable à la valeur contain
de la propriété background-size
. En fait, si notre élément <video>
était un <div>
classique et la vidéo affichée une image d'arrière-plan, le comportement par défaut du navigateur serait semblable à celui-ci :
video {
background-color: black;
background-image: /* Ici, notre vidéo */;
background-position: center center;
background-size: contain;
}
À présent, si vous vous êtes familiarisés avec la propriété background-size
, vous savez qu'elle a une valeur cover
qui produit exactement le type d'effet que nous essayons d'obtenir ici. Si seulement nous pouvions utiliser le même genre de chose pour les images de contenu et les vidéos !
Et nous le pouvons… avec la proprité object-fit
. Malheureusement, il y a un écueil.
object-fit
Sous les navigateurs qui prennent en charge la propriété CSS object-fit
, nous pourrions facilement résoudre ce problème :
#mavideo {
position: fixed;
top: 0;
right: 0;
bottom: 0;
left: 0;
object-fit: cover;
}
La fonctionnalité d'object-fit
a été conçue pour les éléments liés aux médias visuels, y compris les images et les vidéos. Elle permet de dire aux navigateurs comment ils devraient faire rentrer un rectangle (la source du média) dans un autre (l'élément du média). En particulier, elle dispose des valeurs cover
et contain
, qui fonctionnent tout comme les valeurs semblables de background-size
. Il y a également une propriété object-position
, semblable à background-position
, sauf qu'elle centre tout par défaut (object-position: 50% 50%
).
Donc, object-fit
fait tout ce que nous voulons ; mais, sa prise en charge par les navigateurs est faible, à l'heure actuelle :
en danger(c'est-à-dire en danger de suppression), même si sa prise en charge par Chrome pourrait convaincre le W3C de la maintenir ;
Navigateurs | Versions | Détails |
---|---|---|
![]() |
Chrome 32+ | |
![]() |
Opera 10.6+ et 12.1- Opera 19+ Opera Mobile 11.0+ et 12.1- |
Avec le préfixe -o- entre les versions 10.6 et 12.1, sans préfixe depuis Opera 19 |
De toute façon, cela ne marchera pas tout de suite pour nos besoins. Trouvons donc une solution en CSS qui marche.
Comment fonctionne le centrage d'une vidéo, au juste ? Il y a deux situations : la vidéo pourrait avoir besoin de déborder verticalement ou horizontalement (jamais les deux à la fois, ce serait du gâchis).
Une image pour aider à comprendre le propos :
Si le format du viewport est plus grand que celui de la vidéo, la vidéo débordera en haut et en bas (premier exemple). Si le format du viewport est plus petit, la vidéo débordera sur la gauche et la droite.
À condition de connaître déjà le format de la vidéo, nous pouvons coder ceci en CSS (notez que nous aurons besoin de coder en dur le format — aspect ratio — de la vidéo dans les media queries) :
#mavideo {
position: fixed;
top: 0;
left: 0;
}
@media (min-aspect-ratio: 16/9) {
#mavideo {
width: 100%;
height: auto; /* En pratique : supérieur à la hauteur du viewport */
}
}
@media (max-aspect-ratio: 16/9) {
#mavideo {
width: auto; /* En pratique : supérieur à la largeur du viewport */
height: 100%;
}
}
Avec cela, nous avons les bonnes dimensions, pleinement responsive, pour notre vidéo, quelles que soient les dimensions du viewport. Mais, elle n'est pas encore centrée.
Nous pourrions essayer de centrer la vidéo en utilisant des valeurs négatives pour top
(ou margin-top
) ou left
(ou margin-left
) ; mais, il n'est pas facile de décaler la vidéo du bon nombre de pixels en toutes circonstances. J'ai essayé d'utiliser calc()
et les unités relatives au viewport : ça marchait sous Firefox, mais pas sous Chrome et Safari, et le code produit était, dans l'ensemble, très obscur. Ce n'était pas une bonne solution.
Alors, comment centrer un truc plus large ou plus haut que le viewport si nous n'en connaissons pas les dimensions exactes ? Facile ! Nous créons un conteneur à la fois plus grand que la vidéo et le viewport.
Voici l'idée en image :
Les pointillés représentent encore notre viewport, le rectangle clair notre vidéo et la zone foncée notre conteneur. Nous pouvons alors utiliser n'importe quelle technique de centrage en CSS (par exemple, flexbox) pour centrer la vidéo à l'intérieur du conteneur.
Mais, savez-vous ce qui fonctionne comme un conteneur qui centre automatiquement une vidéo ? L'élément <video>
! Nous pouvons donc sauter la création d'un <div>
et l'utilisation des techniques de centrage en CSS ! À présent, nous n'avons besoin que de rendre beaucoup trop haut ou beaucoup trop large notre élément <video>
et laisser le navigateur se charger de centrer automatiquement et par défaut (cela agit un peu comme un <div>
avec une image d'arrière-plan à laquelle s'appliquerait background-size: contain
).
#mavideo {
position: fixed;
top: 0;
left: 0;
width: 100%;
height: 100%;
}
@media (min-aspect-ratio: 16/9) {
#mavideo {
height: 300%;
top: -100%;
/* Ou bien height: 200%; top: -50%; */
/* Ou bien height: 400%; top: -150%; */
}
}
@media (max-aspect-ratio: 16/9) {
#mavideo {
width: 300%;
left: -100%;
/* Ou bien width: 200%; left: -50%; */
/* Ou bien width: 400%; left: -150%; */
}
}
Cela fonctionnera à merveille. Mais, je recommanderais également d'utiliser un conteneur <div>
pour envelopper la vidéo et donner à ce conteneur les dimensions du viewport (cf. les pointillés). Pourquoi, vous demandez-vous ? Parce que si vous voulez ajouter des boutons scriptés avec votre vidéo, ou tous autres métadonnée ou contenu que vous voulez afficher par-dessus la vidéo quand elle est jouée, cela s'avérera utile. Alors, utilisons une configuration légèrement plus verbeuse :
<div id="video-fond">
<video controls>
<!-- Source vidéo par défaut -->
<source type="video/mp4" src="mavideo.mp4" media="(orientation: landscape)">
<source type="video/webm" src="mavideo.webm" media="(orientation: landscape)">
<!-- Utilisez des sources vidéo carrées pour économiser la bande passante -->
<source type="video/mp4" src="mavideo_carree.mp4" media="(orientation: portrait)">
<source type="video/webm" src="mavideo_carree.webm" media="(orientation: portrait)">
</video>
<!-- Ici les boutons ou les métadonnées -->
</div>
Dans cet exemple, je suggère que vous pourriez utiliser une source vidéo différente pour le mode portrait. Bien entendu, vous pourriez vouloir ne pas utiliser du tout ce type d'affichage de vidéo en pleine page ou d'arrière-plan vidéo sur de petits écrans et/ou en mode portrait.
Je ne vais pas détailler ces cas d'usage ni les solutions, mais vous aurez besoin d'adapter en conséquence les media queries, et sans doute votre code d'initialisation JavaScript.
object-fit
, après tout
Bien que cette technique de centrage soit plutôt sympathique, object-fit
est, en fait, plus fiable (particulièrement pour de très hauts ou de très larges viewports). Elle pourrait également être mieux performante sous Chrome ou, à l'avenir, sous les navigateurs en général : puisqu'elle est faite pour ce genre de chose, les développeurs de navigateur pourraient optimiser pour cette dernière, et non pas pour notre technique virant légèrement au hack.
Puisque nous nous tournons vers l'avenir, et en ciblant également les versions récentes de Chrome, nous pouvons utiliser la règle CSS @supports
pour détecter la prise en charge d'object-fit
et écraser certains styles.
#video-fond {
overflow: hidden;
position: fixed;
top: 0;
right: 0;
bottom: 0;
left: 0;
}
#video-fond > video {
width: 100%;
height: 100%;
position: absolute;
top: 0;
left: 0;
}
/* 1. Pas de support d'object-fit */
@media (min-aspect-ratio: 16/9) {
#video-fond > video {
height: 300%;
top: -100%;
}
}
@media (max-aspect-ratio: 16/9) {
#video-fond > video {
width: 300%;
left: -100%;
}
}
/* 2. En cas de support d'object-fit, écrase les règles en (1) */
@supports (object-fit: cover) {
#video-fond > video {
width: 100%;
height: 100%;
top: 0;
left: 0;
object-fit: cover;
}
}
Et… ça y est !
Vous pouvez redimensionner la fenêtre de votre navigateur pendant que la vidéo est jouée. Si vous essayez sous Firefox / Safari / IE d'une part, et sous Chrome d'autre part, vous pourrez remarquer que la dimension de 300 % ne suffit pas à bien gérer des viewports extrêmement étroits (sous Firefox / Safari / IE), alors que, sous Chrome, object-fit: cover
fonctionne, même dans ces derniers cas.
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Le support pour Windows XP s’arrête le 8 avril prochain.
Cela signifie notamment que son éditeur, Microsoft, ne publiera plus de mise à jour de sécurité. En conséquence de quoi, il parait extrêmement risqué, pour ne pas dire totalement inconscient, de confier ses données (privées ou celles de son entreprise) à un système d’exploitation que personne n’ira réparer en cas de faille. C’est un peu comme rester sur un bateau dont aucun port ne voudrait, et dont l’armateur vous aurait même interdit de le réparer vous-même. Autant vous dire qu’à la moindre attaque de pirates, vous et vos fichiers seront bons pour nourrir les poissons…
De plus, Windows XP est encore très présent. Chez les particuliers, dans les entreprises, dans des terminaux bancaires, etc.
Alors que faire ?
Vous pouvez évidemment changer de système d’exploitation. Rester chez Microsoft (malgré un Windows 8 détesté par de nombreux utilisateurs). Ou passer à Mac OS (malgré les nombreux verrouillages d’Apple pour le bien de l’utilisateur). Mais cela signifie dans la plupart des cas racheter une machine (avec des racketiciels dedans), ce qui n’est bon ni pour la planète, ni pour votre porte-monnaie. Et surtout, la même situation d’abandon logiciel se reproduira tôt ou tard.
Vous pouvez aussi passer aux logiciels libres.
Après tout, vous utilisez peut-être déjà de nombreux logiciels libres avec Windows XP ? Firefox, LibreOffice, VLC sont biens répandus et proposent une alternative viable aux logiciels de Microsoft et autres éditeurs. Donc, pourquoi ne pas sauter le pas et passer à Linux ? Ce ne sont pas les distributions qui manquent. En dehors des particuliers et des entreprises de nombreux gouvernements, états, villes, ou institutions l’ont fait.
Une autre solution, moins répandue, pourrait aussi tout simplement de… ne plus se préoccuper du système d’exploitation de votre machine !
Depuis votre ordinateur, vous vous connectez sur un autre ordinateur (un serveur qui peut être chez vous, ou à l’autre bout du monde), dont vous utilisez les ressources (processeur, logiciel, disque dur, etc). Cet ordinateur vous renvoie l’image de ce que vous faites, exactement comme si vos actions étaient effectuées *dans* votre ordinateur.
Cela a de nombreux avantages, et quelques inconvénients (dont celui d’avoir besoin d’une connexion internet, même à débit modéré).
Nous vous proposons ici un entretien avec François Aubriot, Directeur fondateur de DotRiver, et Président de Ploss Rhône Alpes.
Bonjour François, peux-tu te présenter, ainsi que la société DotRiver ?
Bonjour, perso j’ai été un peu élevé dans un monde bleu, un monde dans lequel nous avions des milliers de terminaux (vert et noir), des connexions à 2400bauds. Dès l’arrivée d’internet sur la planète, je me suis mis à connecter ces grands systèmes avec les plus petits en trouvant dans les environnement GNU/Linux des solutions pertinentes en terme de sécurité, de rapidité et robustesse.
En 2008 nous avons décidé de pousser une nouvelle approche concernant la bureautique qui se trouvait sous une chape monopolistique d’un éditeur américain.
Nous avions déjà plus de 4 ans de retours d’expériences avec de vrais utilisateurs en face de nous. L’idée ? Elle est simple : utiliser les matériels existants, accéder à son environnement de travail depuis n’importe où (ses programmes, ses données…) et ne le faire qu’avec des solutions libres et ou open source pour sortir du carcan imposé par les éditeurs. Lors de la création il nous a fallut choisir entre différents modèles. Faire un logiciel et retomber dans les problématiques des éditeurs ; avoir une approche appliance et mettre des serveurs de partout, mais c’était continuer à faire fonctionner les usines à charbon ; ou proposer un service, celui de garantir que toute la bureautique fonctionne. C’est cette dernière voie que nous avons choisie, certainement la plus dure, mais assurément la plus vertueuse. Et garantir que la bureautique fonctionne… personne ne l’avait jamais fait !
Alors, DotRiver… c’est quoi ?
Le principe est simple : votre ordinateur est sur un serveur. Vos fichiers, votre fond d’écran, vos programmes. Tout est sur un serveur. Vous pouvez changer d’ordinateur (à la maison, au travail), vous retrouvez votre espace de travail, les photos de vos vacances, vos courriers, vos documents. Et le plus sympathique dans tout ça, c’est que tout fonctionne nettement plus vite car un serveur est toujours plus rapide qu’un simple PC.
On pense alors : mais la sécurité dans tout ça ? Justement ! Il est nettement plus sécurisé d’avoir toute son informatique sur un serveur plutôt que sur un PC classique. DotRiver est excessivement sécurisé. Tous les fichiers sont contrôlés pour les virus. Personne d’autre que vous ne peut accéder à votre espace, à vos mots de passe enregistrés dans votre navigateur. DotRiver s’occupe de tout.
De 3 à 113 ans, nos utilisateurs ne se préoccupent plus des tracas de l’informatique locale, et ils peuvent se concentrer sur les usages, sur les métiers dans l’entreprise.
Un détail tout de même : pour utiliser un serveur DotRiver, il faut être connecté à ce serveur. Si vous avez un serveur DotRiver local (dans votre organisation), pas de problème, vous serez toujours connecté. Mais si vous êtes au milieu de l’amazonie, cela sera plus difficile. Au niveau débits, une connexion ADSL à 512 kbs suffit largement pour utiliser DotRiver. On peut utiliser son bureau DotRiver à partir de 64 kbs.
Ce 8 avril sonnera la date de la mise à la retraite de Windows XP (après 13 ans de pas très loyaux services). Qu’est-ce que cela implique pour les particuliers, associations et entreprises qui l’utilisent encore ?
Il serait bon de tout arrêter et de commencer à réfléchir. Si les entreprises ont encore du Windows XP après la fin du support de sécurité assuré par Microsoft, elles pourront publier leurs listes de clients sur internet. Dans tous les cas, si elles ne le font pas, d’autres le feront ! Il faut donc changer. Vite !
On pourrait penser qu’il faut changer en passant à un autre Windows. Mais pourquoi repartir sur un système dont on voit bien les limites aujourd’hui ? Changement des ordinateurs tous les 2 ou 3 ans, licences payantes… pour un service rendu qui souvent n’est pas au rendez-vous. En effet, combien de temps est-il perdu avec une informatique classique ? Des heures par jour ? Des jours par an.
A l’opposé, DotRiver permet d’utiliser le matériel pendant des années, ce qui est économique. C’est par ailleurs écologique ! DotRiver, peut garantir un bon fonctionnement dans le temps car l’ensemble des logiciels utilisés sont libres. Il est donc possible de corriger des erreurs, de profiter d’améliorations gratuitement, mais surtout de comprendre comment le système fonctionne. Cela n’est pas possible avec un logiciel propriétaire ou un environnement propriétaire.
Enfin, DotRiver fait travailler des salariés locaux (en France), et une société française, qui paye ses impots… en France ! C’est loin d’être le cas de bon nombre de solutions actuelles où les sommes payées partent dans divers paradis fiscaux et ne servent pas du tout à l’économie locale.
Quelles solutions peut alors apporter DotRiver ?
DotRiver propose des serveurs dans le cloud ou des serveurs dédiés installés dans les entreprises ou les organisations.En 2008, nous sommes partis de 2 constats fondateurs : des terminaux nous en avons de partout, et nous en aurons de plus en plus, et pour les connexions c’est pareil, nous en aurons de plus en plus.
Pourquoi donc s’acharner à tout avoir en local, sur sa machine, son doudou numérique et continuer à payer une machine à écrire ?
Dans certaines écoles primaire par exemple, au lieu de devoir faire fonctionner 25 ordinateurs, on se concentre désormais uniquement sur un serveur qui fait fonctionner les 25 ordinateurs. Tous les enfants, tous les professeurs ont LEUR environnement quelque soit le calvier et la souris utilisée. Les enseignants peuvent aussi utiliser la solution depuis leurs domiciles, exactement comme si ils étaient à l’école. Et bientôt les élèves ! Le serveur est bien local dans l’école. Les fichiers sont dans l’école. DotRiver peut avoir accès ou pas aux fichiers. Chez certains clients, qui utilisent notre solution, nous n’avons pas accès aux fichiers. DotRiver se concentre sur tout le périmètre bureautique et permet bien entendu tous les accès aux applications métiers. Les logiciels sont puissants et à jour. Le système fonctionne bien 24/24. C’est cela la garantie de fonctionnement de DotRiver, que nous pouvons assurer car nous avons accès à 100% des sources.
Passons aux question qui fâchent :) Le code de DotRiver est-il libre ? En plus, je confie potentiellement mes données à un tiers, pourquoi avoir confiance dans cette solution ?
Sur le périmètre bureautique toute les données stockées le sont dans des formats ouverts, dans des formats connus et maîtrisés (un avantage encore d’utiliser des standards). Du jour au lendemain tout client récupère toutes ses données (si elles ne sont pas déjà stockées chez lui sur son serveur).
En terme de sécurité que ce soit chez nous, sur des infrastructures hébergées, le cloud, etc., le seul et unique protocole utilisé pour accéder au service est SSH (protocole qui est utilisés par tous les administrateurs systèmes du monde entier pour accéder aux serveurs). Tous les serveurs que nous gérons sont installés sur une base Debian mais DotRiver est avant tout un service, pas un logiciel.
Tous les composants utilisés sont libres ou opensource. Le cœur de la solution est basée sur FreeNX. La valeur de notre solution réside dans le service que nous produisons.
Ce que nous avons fait depuis 10 ans, c’est d’industrialiser, rechercher, comprendre, tester et surtout écouter nos clients de façon à pouvoir leur fournir le service dont ils ont tant besoin : une bureautique puissante, qui fonctionne.
Depuis 2 ans, dans le cadre du projet de R&D nuage France, soutenu par l’état dans le domaine du cloud, auquel nous participons auprès de 5 autre PME Françaises et le LIP6 dirigé par Monsieur Pujol, nous avons fait d’importants développements sur le client OpenNX (client SSH-X). Le projet n’étant plus actif nous pensons sérieusement le reprendre à notre compte et publier le code sous licence Libre. Cela nous permettra, entre autre, de ne plus utiliser le client édité par la société NoMachine dont le client est en GPL mais dont nous n’avons pas les sources :-( Raison pour laquelle nous avons travaillé sur le client openNX pour des clients fonctionnant sur des OS Microsoft.
Merci François ! Un dernier mot pour la fin ?
Il est temps de changer de modèle informatique, changer de paradigme de feu le PC et surtout accepter, ne pas avoir peur d’évoluer, d’apprendre.
Les plus gros freins que nous rencontrons sont la résistance au changement et le véritable pouvoir des lobbies. Nous essayons de faire évoluer une économie d’acquisitions vers une économie d’usages, ce qui est bien en phase avec les principes du développement durable et nos valeurs. Les logiciels libres, l’open source sont également extrêmement pertinents pour l’économie locale, nationale et l’emploi. Il serait temps que les collectivités le comprennent, l’intègrent, que l’argent de nos impôts profite aussi à notre pays.
Enfin je ne pourrais que vous conseiller de tester DotRiver… mais attention vous risquez de ne plus regarder votre machine actuelle comme avant. Rassurez vous, vous pourrez continuer à l’utiliser mais uniquement pour quelques usages ultra locaux. Conservez votre clavier, votre écran, votre PC ou Mac mais pour toute la bureautique, votre disque dur local ne fera plus rien.
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Slick is an advanced, responsive carousel that’s loaded with features. It’s fully functional with or without CSS3 (but uses it if available), lets you enable or disable swipe, and offers infinite looping, among other features.
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Et si un pays, un seul et unique pays, décidait de changer ses règles du jeu concernant le copyright ? À cause, ou plutôt grâce à Internet, cela aurait des conséquences directes sur la législation et les accords des autres pays. Sur nos usages aussi, puisqu’il nous suffirait d’aller sur les sites de ce pays pour télécharger, échanger, partager et contribuer à la culture de ce pays ou de cette zone, accessible à tous, toujours grâce à Internet.
Telle est l’hypothèse de Rick Falkvinge, son espoir aussi.
Remarque : Pour parfaire sa culture sur le sujet des zones autonomes, on poura lire ou relire Hakim Bey.
Copyright Monopoly Disintegration Inevitable As It Only Takes A Single Country
Rick Falkvinge - 1 décembre 2013 - TorrentFreak
(Traduction : Dalz, goofy, Omegax, Llu, KoS, Asta, Penguin, peupleLà, Diin + anonymes)
Des zones autonomes expérimentales mais légales sont en train d’émerger au Honduras et ailleurs dans le monde. C’est l’une des choses les plus passionnantes qui se soit développée depuis longtemps et cela annonce l’effondrement de la tyrannie qu’exerce l’industrie du copyright sur la culture et la connaissance.
Je crois en la compétition. Je crois en l’expérimentation pour voir ce qui fonctionne le mieux et ce qui peut être répété de manière prévisible ? appelez ça méthode scientifique appliquée à la société, si vous voulez. C’est devenu un problème géopolitique parce que les États-Unis garantissent leur recherche d’une rente mondiale en forçant les autres pays à accepter ce qu’ils appellent les accords de « libre-échange » qui sont, dans le plus pur style novlangue, l’exact opposé : ce sont des accords qui empêchent le libre échange en faveur des détenteurs de monopoles.
Mais un monopole ne dure que tant que tous les pays le respectent. En particulier, un monopole qui concerne Internet ? tel que celui du copyright ? demande une coopération de chaque pays connecté à Internet pour survivre. Le premier pays qui s’échappera de cette structure oppressive permettra la diffusion de la culture et du savoir ? imaginez que The Pirate Bay soit situé dans un pays où il serait légal à 100%, et où il serait illégal de harceler cette énorme bibliothèque.
Trois zones géopolitiques menacent la domination des États-Unis sur cette recherche de rente et les monopoles que nous connaissons comme les monopoles sur les droits d’auteur et les brevets.
L’Europe, qui est puissante par sa tradition de libertés civiles et son économie pure ? c’est la plus grande puissance économique du monde, et donc, tout monopole dont l’Europe ne veut pas cesse d’exister dans la pratique. Malheureusement, les dirigeants politiques européens sont perpétuellement en admiration devant ce que font les États-Unis et ne les défieront pas de sitôt, sauf s’ils sont défiés à leur tour par le Parti Pirate par exemple (quand cela arrive, comme avec la défaite d’ACTA l’année passée, c’est grâce à l’indignation citoyenne ? et non à cause d’une quelconque volonté politique).
La Chine, qui a une tradition culturelle et idéaliste différente de l’Europe et des Amériques. L’Asie travaille sur des générations et des siècles plutôt qu’à l’échelle de semaines ou de mois. C’est un degré de patience inconnu en Occident. Les Chinois ont un poids économique comparable à celui des États-Unis ou de l’Europe et sont tout sauf idiots. Ils copient les régimes de propriétés intellectuelles des États-Unis, et voient comment ils peuvent en profiter une fois que la Chine deviendra leader : le protectionnisme vise à préserver l’influence et les Chinois l’ont parfaitement compris.
Enfin, il y a l’Amérique latine, qui ne porte pas les États-Unis dans son cœur après 50 ans d’interventionnisme. Sur le plan économique, elle représente la moitié du PIB des États-Unis ou de l’Europe et ne peut donc pas rivaliser directement. Cependant, elle peut être compétitive dans le cadre d’une concurrence différente et cela semble être un des changements géopolitiques les plus excitants depuis très longtemps.
Hier, il est devenu clair que de nouvelles zones légalement autonomes vont être établies en Honduras et dans d’autres endroits, sous l’œil intéressé du Panama et du Guatemala. Ces zones légalement autonomes sont de petits endroits qui peuvent écrire leurs propres lois expérimentales, dans le but de rivaliser à petite échelle avec les lois nationales afin de savoir, à l’échelle d’un laboratoire, si les choses fonctionnent mieux.
Beaucoup de ces zones sont envisagées en Amérique Latine. Et l’Amérique Latine, à juste titre, en a plus qu’assez du monopole du copyright. J’ai l’espoir qu’un, juste un, de ces pays laisse tomber ce concept de monopole en faveur d’un vrai libre-échange et des droits de propriétés réels. Dans un réseau international, il suffit qu’un seul pays déclare obsolète le monopole du droit d’auteur pour que la planète entière perde toutes les fonctions du monopole du droit d’auteur, sans exception. Nous sommes aujourd’hui arrivés à un point où l’émergence d’une seule zone autonome en faveur d’Internet suffit pour y arriver.
En guise d’exemple, prenons le livre de George Orwell, 1984. Il est toujours soumis à un monopole de droits d’auteurs aux États-Unis et en Europe, mais pas en Australie, où il est publié dans le domaine public. La distribution de cet ouvrage est donc clairement illégale aux États-unis et en Europe, alors que son accès est particulièrement simple, puisque distribué légalement en Australie, et que l’Australie est connectée à cette chose que nous connaissons sous le nom d’Internet.
Maintenant imaginez si un État – ou une zone autonome – désirait faire cela pour tout le savoir et toute la culture de l’humanité ! Le futur serait extrêmement radieux, et il n’y aurait plus de monopole du copyright du tout. Cela demande juste qu’une seule juridiction renverse entièrement cette oppressante structure mondiale.
Crédit photo : Gauravonomics (Creative Commons By)
Stephen Elop, vice-président exécutif de la division Devices Group au sein de Microsoft, est monté en personne sur scène pour présenter le Nokia Lumia 930 lors de la conférence développeurs BUILD 2014. Il s’agit du nouveau fer de lance de la société étrennant Windows Phone 8.1.
Je ne sais pas pour vous, mais moi ce matin, je me suis réveillé un peu ramollo, un poil mélancolique, sans aucune raison apparente. Surement un rêve qui a fait un croche-patte à mon moral sans que j'en ai conscience, allez savoir. Mais quoi qu'il en soit, saviez-vous que le bonheur est conditionné à 40% […]
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