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Vous n’en avez peut-être pas conscience, mais c’est le 2 novembre 1988, qu’Internet a perdu son innocence. Ce jour-là, un étudiant de Cornell a lâché dans la nature un programme qui allait mettre à genoux 10% du réseau mondial et changer à jamais notre perception de la sécurité informatique.
Son nom ? Robert Tappan Morris. Et son arme ? Un ver informatique qui porte aujourd’hui son nom.
Alors là, c’est le genre de nouvelle qui fait plaisir ! Canonical vient de rendre Multipass, leur gestionnaire de machines virtuelles Ubuntu, 100% open source. Fini les bouts propriétaires cachés, on peut maintenant fouiller dans absolument tout le code !
Bon, je sais que vous connaissez déjà Multipass. C’est cet outil génial qui vous pond une VM Ubuntu en une seule commande. Super pratique pour tester des trucs sans pourrir votre système principal, ou pour simuler des environnements cloud en local. Mais jusqu’à maintenant, il y avait un hic : une partie du code tournant sur Windows et macOS était encore propriétaire. Et ça, ça faisait grincer des dents dans la communauté.
L’histoire que je vais vous raconter ce matin frôle le ridicule absolu. Un touriste norvégien de 21 ans, Mads Mikkelsen (non, pas l’acteur), s’est fait refouler à la frontière américaine.
Son crime ? Avoir sur son téléphone un mème de JD Vance avec une tête d’œuf chauve. Je répète : UN MÈME D’UN MEC CHAUVE.
Un développeur du nom de Petr Beneš vient de partager une technique absolument brillante pour faire croire à une machine virtuelle qu’elle a un ventilateur CPU. Oui, un ventilo virtuel dans une VM.
Mais pourquoi diable faire ça, vous allez me dire ?
Eh bien figurez-vous que les créateurs de malwares sont devenus super malins ces dernières années. Pour éviter que leurs petites saloperies soient analysées par les chercheurs en sécurité, ils ont développé tout un tas de techniques pour détecter si leur code s’exécute dans une machine virtuelle.
Bon, accrochez-vous bien parce que ce que je vais vous raconter là, c’est du lourd. Des chercheurs britanniques viennent de lancer un projet complètement dingue : créer un génome humain à partir de rien. Genre vraiment à partir de zéro, molécule par molécule. Le truc s’appelle SynHG (Synthetic Human Genome Project) et ils viennent de recevoir 11,7 millions de dollars du Wellcome Trust pour démarrer.
Alors oui, je sais ce que vous pensez. On dirait le début d’un film de science-fiction qui finit mal. Et franchement, vous n’avez pas totalement tort de flipper un peu car jusqu’à maintenant, personne n’osait vraiment se lancer là-dedans à cause des risques évidents : bébés sur mesure, modifications génétiques hasardeuses pour les générations futures, tout ça tout ça.
J’ai une super nouvelle pour vous si vous êtes dev que vous vous intéressez à l’IA générative ! Microsoft vient de sortir une formation complète et gratuite sur son outil GitHub Copilot, et avec les nouvelles fonctionnalités qui débarquent en 2025, c’est le moment ou jamais de s’y mettre.
La formation “Mastering GitHub Copilot for AI Peer Programming” propose donc 10 heures de contenu (en anglais) réparti en plusieurs modules, du niveau débutant jusqu’aux fonctionnalités les plus avancées. Et le timing est parfait parce que GitHub Copilot vient de passer en mode agent, ce qui change complètement la donne. Ce n’est plus d’un simple outil d’autocomplétion mais d’un véritable collègue virtuel qui peut analyser votre base de code, proposer des modifications, exécuter des tests et même corriger ses propres erreurs.