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Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) s’inscrit dans la continuité de la Loi française « Informatique et Libertés » de 1978.
Les motivations qui ont mené à la mise en place d’un tel cadre légal étaient multiples :
S’adapter aux évolutions technologiques et sociétales impliquant toujours plus d’échange de données personnelles.
Assurer la sécurité et la traçabilité des données personnelles collectées ainsi que le respect de la vie privée de chacun.
Établir une relation consentie, responsable, transparente et de confiance entre chaque organisme et sa communauté/clientèle (fini la vente de vos données à votre insu).
Permettre aux internautes d’être gestionnaires de leurs propres données.
Mettre sur le même pied d’égalité l’ensemble des organismes établis sur le territoire européen ou ciblant des résidents européens. Ainsi, une société française qui exporte des produits à Bali doit respecter le RGPD au même titre qu’une société établie en Australie livrant des produits en Espagne.
Pour résumer très simplement, le RGPD a pour objectif de responsabiliser et d’encadrer tout organisme, public ou privé, collectant des données personnelles européennes.
Dès lors que vous collectez des informations permettant d'identifier une personne physique directement ou par croisement de données, vous collectez ce qu’on appelle des données personnelles.
On distingue deux catégories de données personnelles :
Les données indirectes ne permettent pas d'identifier une personne physique lorsqu'elles sont isolées mais une fois associées, le jeu de piste n'est plus très compliqué :
Voilà pourquoi ces données restent personnelles et sensibles lorsqu'elles sont collectées dans une même base.
Les informations liées à une personne morale et connues de tous ne sont pas des données personnelles.
Il y a traitement de données dès lors que vous devez collecter, consulter, modifier, partager ou extraire des données, que ce soit pour votre compte ou celui d’un tiers.
Dans tous les cas, l’usage que vous allez faire de ces données doit être clairement indiqué et le but final doit être légal mais également légitime par rapport à votre activité.
Exemples d’objectifs impliquant une collecte et un traitement de données :
Important : Au regard du RGPD, vous ne devez pas collecter d’informations “au cas où, pour plus tard, sait-on jamais” mais uniquement lorsque ces données sont vraiment nécessaires pour votre activité.
Le saviez-vous ? Les données collectées numériquement ne sont pas les seules concernées ! Les documents papier sont tout autant concernés et doivent également respecter ce cadre légal.
Pas le choix, il faut bien se lancer un jour et autant en profiter pour faire le ménage et repartir sur de bonnes bases. Pour vous y aider (ou vous permettre de guider au mieux vos clients) voici donc quelques consignes à suivre :
Il est essentiel de procéder à un recensement des traitements de données effectifs et de constituer un registre afin d’avoir une bonne vue d’ensemble sur votre situation actuelle, et de pouvoir assurer la mise en conformité et le contrôle de ces données déjà collectées.
À l’aide de ce registre, il convient ensuite de s’assurer que chaque traitement respecte bien le RGPD et sinon, d’améliorer les pratiques quand c’est nécessaire.
À tout moment, la personne dont les données ont été collectées doit pouvoir les consulter et demander leur modification voire leur suppression définitive.
Dans tous les cas, les données collectées ne peuvent pas être conservées indéfiniment ! Pensez à vous renseigner sur les durées légales de conservation des données.
Enfin, la sécurité des données collectées doit être garantie par des mesures adéquates. Pensez donc à vous renseigner également sur la cybersécurité.
Maintenant que vous êtes sensibilisé au RGPD et que vous souhaitez avoir une conformité automatique (pour vous éviter des efforts rétroactifs cf. le registre ci-dessus), anticipez et suivez ces quelques bonnes pratiques pour la mise en place de tout nouveau traitement de données :
Gardez cela à l’esprit : toute collecte de données doit être acceptée au préalable.
L’acceptation doit être expressément donnée ainsi les opt-in sont obligatoires. Pour rappel :
Un lien de renvoi vers la politique de confidentialité doit clairement être identifiable à côté de l’opt-in pour permettre à la personne concernée de se renseigner sur l’usage qui sera fait de ses données.
Enfin, chaque traitement de données doit faire l’objet d’un accord distinct. Voici quelques exemples cumulables :
Globalement, pensez à construire rigoureusement votre politique de confidentialité et à la transcrire clairement pour que chacun puisse la consulter facilement et à volonté !
La conformité étant évolutive, il convient de l’inscrire dans un contrôle régulier et continu. Le principe est de s’assurer que les traitements respectent toujours les règles mises en place et que toute l'équipe joue le jeu rigoureusement.
Selon la sensibilité des données personnelles que vous collectez (comme les données de santé par exemple), les règles sont bien plus rigoureuses. Nous vous invitons à vous faire accompagner par un partenaire spécialisé dans le domaine, comme un délégué à la protection des données (DPO) par exemple. Ce dernier est là pour conseiller et accompagner les organismes qui le missionnent pour leur conformité.
Enfin, en cas de manquements au RGPD ou à la loi Informatique et Libertés, sachez qu’il existe plusieurs niveaux de sanctions allant du simple rappel à l'ordre, à des amendes administratives voire des sanctions pénales. Sans oublier le déficit d’image encouru lorsque la CNIL oblige les organismes à communiquer sur leurs sanctions. De quoi motiver ceux qui seraient tentés de passer outre...
Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) peut être perçu comme une contrainte logistique mais il faut plutôt le voir comme un allié. Il s'agit du cadre légal qui protège vos données et qui vous permet d'établir une réelle relation de confiance avec votre communauté / vos clients / vos partenaires...
Entamer une démarche de conformité peut sembler chronophage, fastidieux et intimidant mais il suffit de s'armer de patience et de procédures rigoureuses pour avancer pas à pas efficacement.
Dans l'ensemble, posez-vous simplement la question : "les personnes avec qui nous souhaitons interagir sont-elles correctement informées sur nos intentions, l'usage que nous ferons de leurs données personnelles et sont-elles consentantes ?" Si la réponse est oui : beau travail, et sinon : corrigez le tir !
Parce qu’il est parfois difficile de s'y retrouver parmi toutes les informations que nous fournit notre moteur de recherche préféré, cet article a pour objectif de présenter un ensemble de sites (avec présentation brève) dont vous aurez besoin pour mettre en place l'accessibilité numérique dans vos pages web. Bien sûr, n’hésitez pas à nous recommander vos références si ces dernières ne sont pas citées dans cet article !
On commence par une thématique évidente : les documentations officielles. Celle du W3C est le must read, même si elle peut paraître dense, cette documentation fourmille d’explications, d’exemples détaillés (avec démo) accompagnés de leur code source, et d'autres précisions comme l’importance du clavier.
Le RGAA de numerique.gouv.fr est une autre documentation à absolument prendre en compte. Elle est moins fournie en termes d’exemples, mais a le mérite d’avoir un glossaire très riche. Chaque élément y est expliqué et détaillé pour comprendre au mieux les critères à valider. Et en plus, tout est en français !
Sur ce site, il est également mis à disposition des modèles à utiliser sur ses sites web, comme par exemple, un modèle de :
→ Bref, des documents à garder sous le coude.
Petit hic du RGAA : les critères sont parfois rédigés de manière alambiquée et nécessiteraient plus d’exemples. Bonne transition pour parler des articles suivants qui serviront de documentations complémentaires.
Dans cette seconde thématique, nous mettons en lumière les documentations qui vont reprendre les critères du RGAA mais sous forme de plusieurs rubriques (liens, images, formulaires, etc.) afin de donner plus de clarté et retrouver en un coup d'œil des exemples. Et, bonus, ces sites sont rédigés en français !
On commence par le site d’Atalan, AcceDe Web, qui met à disposition des "notices" explicatives, avec exemple(s) et codes source.
Dans la même lignée que le RGAA, des "guides" ont été rédigés par le gouvernement et plus précisément par la Direction Interministérielle du Numérique (DINUM). Il en existe plusieurs qui correspondent chacun à un métier (sauf exception pour le dernier) :
Et même si sur le papier ils ont été rédigés pour le RGAA 3, les différences ne sont pas colossales, et s'appliquent également à la version 4 (voir notes de révision sur les différences entre les deux versions).
On continue avec une petite liste de sites qui vont vous permettre de développer des composants/éléments accessibles, que l'on a tendance à souvent retrouver dans un site web (menu de navigation, slider, modale, accordéon, formulaire, etc… ) :
Les deux premiers sites permettent de retrouver plusieurs exemples accompagnés de leurs codes sources, par nom de composant (table, formulaires, cards), et permettent, comme pour la thématique précédente, de trouver ce que l'on recherche en un coup d'œil.
Quant au dernier site, Nicolas Hoffmann propose des scripts JS qui permettent de générer des composants ARIA, des attributs, etc. en fonction de classes CSS que l'on ajoute directement dans son code. Une démarche qui peut être étonnante mais qui peut sauver du temps, à tester !
Enfin, car le sujet est vaste, nous terminons cet article avec une liste de sites web très utiles pour se tenir informé :